COMMUNIQUE
Le 9 mars, non à
la mascarade ! Je m'abstiens, je reste chez moi.
Ils ont beau être 40 candidats aux
municipales, nous ne devons jamais oublier que le choix se portera sur deux
Creil, pas trente-six :
1) un
Creil injuste, vivant sur son passé, recroquevillé sur lui-même, cultivant
la haine et la rancoeur, ignorant la moitié de sa population, n'offrant rien
aux jeunes intoxiqués par une école rétrograde, que le chemin du chômage et de
l'exclusion dont nous mesurons quotidiennement les conséquences.
2) un Creil juste, moderne et
progressiste, éclairé, fier de son passé, mais résolument tourné vers l'avenir,
cultivant la solidarité, apportant aux plus démunis les moyens de vivre
décemment. Offrant aux jeunes une éducation basée sur l'acquisition du savoir
universel et l'apprentissage de la langue de Voltaire, tout le reste n’est que
littérature, règlement de compte et mauvaise politique.
On nous dit que la ville est tramée, maillée par un
système, une prise en main politique qui fait que personne ne peut s'immiscer
dans les affaires de la municipalité. La présence de huit listes au premier tour
confirme cette thèse. Des listes fantaisistes très souvent financées en sous
main et conduites par des gens d'intérêts dont le rôle premier est de canaliser
la colère légitime des Creillois et de rabattre l'électorat pour le second
tour. Il n'y a aucune différence entre la gauche et la droite
contrairement à ce que dit l'extrême gauche. Ils sont les deux libéraux, tous
les deux ont voté en faveur de la constitution européenne contre la volonté du peuple français.
6 ministres socialistes au gouvernement
Sarkozy confirment que ceux qui prétendent défendre la classe populaire la prenne en réalité pour de la « merde ». Des lors
comment affirmer sa différence, me diriez-vous ?
Premièrement : Combattre ceux qui agitent le
spectre du communautarisme pour se donner une bonne conscience d'une
discrimination qu'ils refoulent.
Deuxièmement : Enrayer ces pratiques néocoloniales
qui instrumentalisent la diversité pour faire
diversion ou l'exploiter comme un alibi à faire valoir ?
La
forte présence de gens issus de l'immigration prête à sourire, de l'extrême
gauche à la droite extrême, tout le monde s'est mis à la mode, diversité ou
diversion oblige, chacun son arabe,
chacun son noir, chacun son barbu, quant à la soeur voilée, c'est trop voyant, "Téméraire mais pas fou nos politicards
" on verra plus tard. C'est un peu le produit d'appel dont les grandes
surfaces se servent pour allécher une clientèle devenue trop réticente. Les
Creillois nous rendrons justice, cela
fait maintenant 15 ans que nous dénonçons et combattons ce système et ses aberrations.
On
ne vote pas pour un candidat sous prétexte qu'il appartient à sa tribu, mais
selon des critères bien précis : expérience, intégrité, ses prises de
position sur des sujets de société et surtout sur ses compétences de prétendu prétendant, à la charge de premier
magistrat d'une ville. Banaliser la diversité oui, mais par la méritocratie :
Abstention
au premier tour, expression au second tour.
Ma voix est l'expression démocratique de mes revendications. Alors, le 9 mars je
m'abstiens pour que ma voix ne soit pas utilisée à des fins mercantiles par les
pseudos défenseurs de la veuve et de l'orphelin et j'envoie par la même
occasion un message fort à ceux qui depuis des années se foutent du citoyen et
de ses problèmes.
Kader Boutebal